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Le poulailler de Simone; ma tante

Le cadenas de Simone,

celui qui « tient » son poulailler

à l’abri de pas indiscrets

et de « mimines » polissonnes,

 

n’a pourtant qu’une seule clé

que seule Simone chaperonne !

mais

diable, les voyous s’en tamponnent

et « raspent » toujours ses poulets,

 

tordent le cou de ses pondeuses,

ouvrent à ses belles lapines

et les clapiers et les terrines;

Simone est furax et songeuse !

 

mais que fait la gendarmerie ?

«- Ma chère tante, elle dort la nuit…

 

et les voyous ont la vie belle ! »

Quand brille la lune, les poulets dorment,

je parle de ceux en uniforme,

d’avant Hollande ; de ceux sans zèle !

 

à présent,

les flics font un travail énorme :

les procès-verbaux s’amoncellent ;

on traque la moindre bagatelle

depuis la nouvelle réforme !

 

c’est que,

Hollande met du cœur à l’ouvrage !

mais on troue toujours ton grillage…

ma tante !

 

et là, le renard n’y est pour rien ;

ou les gitanes, ou le curé,

des amis bien intentionnés…

va savoir qui sont ces vauriens

 

qui narguent la maréchaussée !

reprends la technique des anciens :

le piège à loup pour ces coquins

et les poules seront bien gardées !

 

Le képi, c’est pas courageux,

ça reste pendu quand il pleut ;

ça ne fait la ronde qu’au grand jour,

 

ça ce moque bien des basses-cours ;

ça n’est jamais là quand il faut,

sauf s’il faut prendre quelques euros ;

le gendarme,

c’est sans pigment, c’est ordinaire

et ça se plaint d’être impopulaire !

 

Rien ne va plus, faites vos jeux,

les poulaillers sont trop boueux !

tout passe, tout lasse et tout s’émousse,

que voulez-vous …

 

c’est le pays des poules glousses !

Qu’adviendra-t-il TIRESIAS ?

Dame Carcas, vieille salope,

par-dessus bord tu as jeté

le dernier porc qu’il nous restait,

et le tricot de Pénélope;

 

désormais nos espoirs sont vains !

Charlemagne emporte le gras,

les pucelles, les grappes de lilas ;

Pénélope, le feu s’éteint !

 

Les fileuses sonnent le glas,

le roi d’Ithaque pêche à Messine,

et ville après ville cheminent

la peste noire, le choléra.

 

Ulysse reviendra, peut être !

le soleil fera sa trouée ;

alors Argos viendra japper ;

la bise de mars nous pénètre !

 

Entre les tours de Carcassonne,

les massacres en ribambelles

font fi du gel et de la grêle ;

à tue-tête une folle sonne !

 

sonne, sonne, sonne, sonne,

Dame Carcas, triste salope !

qui bandera l’arc, Pénélope ?

Faut-il que vous soyez si connes ?

 

Reste-t-il du gras au torchon ?

L’une se donne et l’autre attend ;

quand l’une se donne à Satan,

l’autre espère, scrutant l’horizon !

 

Un mât s’en revient d’outre tombe

en descend un gueux ; c’est un roi !

Dame Carcas lève les bras

et le pauvre Argos en succombe !

 

Carcassonne pleurera longtemps

ses ciels d’été et ses outrages.

Le guerrier contera ses voyages

et Pénélope ses printemps.

 

Sous ses toitures grisonnantes

la cité hisse les couleurs ;

les amandiers bleus sont en fleurs,

le sénéchal lisse ses bacantes !

 

Pénélope et Dame Carcas

ainsi rangées des corbillards,

les dieux recouvrent le cafard…

 

honneurs au trépas, gloire aux veuves !

faudra t’il de nouvelles épreuves ?

 

Dis, qu’adviendra-t-il, Tirésias ?

Fragrances nocturnes

Je l’aime lorsqu’elle dort,

les cheveux en bataille,

la joue au pli du bras ;

 

je bois son souffle d’or

sitôt que s’encanaillent

deux soupirs sous son drap !

 

Je butine ses rêves

et cueille par brassées

les fleurs de son allant ;

 

prie pour que ne s’achève

ce voyage où Morphée

déploie tous ses talents !

                                               

   J’hume alors les saveurs

de pays enchanteurs

où porté par le vent,

 

enfourchant les lueurs

de l’aube, le bonheur

exulte innocemment !

 

Je vole à se atouts

les braises de son corps,

la plume de ses nuits,

 

puis me blottis voyou

contre mon fier trésor

au creux de notre nid !

 

A l’abri du regard

indiscret des étoiles,

des déesses du ciel,

 

je tends à quelque écart :

à sa peau qui exhale

je recueille le miel…

 

un frisson nous parcourt ;

ses paupières mi-closes

chantent un avènement,

 

au timbre de l’amour

la nuit suspend ses roses;

tout est efflorescent !

 

Je l’aime au doux réveil

quand trois mots balbutiés

sont un enchantement ;

 

quand tout plein de sommeil

viennent de longs baisers

apaiser mes volcans !

Les villégiatures de Poupée

Je partage avec toi une croûte de pain,

deux miettes de fromage avec un cul de vin,

la soupe populaire et la couche et le feu,

mais t’emmener en villégiature je ne peux…

tu ne connaîtras ni Venise ni New-York !

 

Un chien maigre à la place d’un bichon, d’un york,

à la belle saison nous verrons du pays

de la place des Grands Hommes jusqu’à l’île Saint-Louis.

 

Je partage le monoxyde de carbone

avec toi et tous les animaux de la faune

qui rugit chaque nuit sous les arches des ponts

entre les vols, les viols et cent mille agressions.

 

Tu ne connaîtras, ni liberté, ni Pérou,

ni le plaisir d’un foulard Dior autour du cou ;

mais t’emmener en villégiature je ne peux…

nous irons de Montmartre à l’Etoile, si tu veux,

de la Concorde à Beaubourg par les chemins creux ;

le chien jouera devant, la musette perdra

quelques goulées de vin à chacun de nos pas.

La Tour Eiffel, Poupée, tu la verras d’en bas,

au mois d’août, si les flics ne nous gerbent de là.

 

Je partage avec toi les galères de la vie !

 

Ma « meuf », tu pisses droite, moi je pisse accroupis

sur les cartes qu’un jour nos vieux nous ont données.

Nous n’avons pas eu d’as, d’atout ni de carré ;

pour toi, Poupée, je n’ai qu’une paire de deux…

t’emmener en villégiature je ne peux !

 

mais un jour, dans une caisse de déchetterie,

par les boulevard nous dirons merde à la vie

et par les cieux, enfin, nous aurons en partage

le véritable, l’inévitable voyage !

 

nous y verrons des îles où le sable est si bleu,

où l’azur est si blanc que nous irons heureux,

comme avant, souviens t’en, quand nous avions un toit !

comme avant, souviens-t’en, quand nous avions la foi !

 

allons, prends un morceau de ma croûte de pain,

deux miettes de fromage avec un cul de vin !

pense à l’autre vie quand nous nous donnions la main ;

aie confiance, Poupée, on approche de la fin…

 

confiance, Poupée, sûr que nous mourons demain !

 

Lucie de la rue des Saules

Elle gagnait juste sa monnaie,

dix pièces peut-être à la journée;

par tous les temps elle chatouillait

sa gratte aux terrasses des cafés;

 

on disait qu’elle n’avait que ça,

sa gouaille, ses refrains, son velours ;

personne ne lui savait de toit,

la place du tertre était sa cour.

 

Je buvais avec les moineaux

les larmes qu’elle tombait en passant ;

nous nous nourrissions de ses maux,

herbes folles des écorchés vivants.

 

Etoilées d’idées farfelues,

les rimes des poètes fantômes

qu’elle semait aux coins de la rue

durcissaient les traits de la môme,

 

mais quand s’entremêlait enfin

la rosée aux pétales de roses,

l’amour luisait en ses quatrains

et j’aimais ce p’tit bout de chose!

 

les autres la traitaient de putain

depuis qu’au cul du Sacré-Cœur

une nuit de peur et de faim

elle avait bu le déshonneur !

 

Sous sa casquette déchirée,

ses mirettes brillaient comme deux phares

et courraient de longs doigts de fée

sur les cordes de sa guitare.

 

Elle battait tôt le lourd pavé;

faut crapahuter sur la butte,

user ses godasses pour becter,

soi et soi toujours à la lutte !

 

un matin d’automne, rue des saules,

à sept heures elle dormait encor;

posant ma main sur son épaule

je sentis la douceur de la mort…

 

elle gagnait là son paradis ;

deux anges peut-être l’entouraient

et lui sifflaient les mélodies

de leurs célestes cabarets.

 

Ils diront qu’elle n’avait que ça,

sa gouaille, ses refrains, son velours,

mais ils lui offriront un toit

d’où elle verra ses rues, sa cour !

 

Je boirai, avec les moineaux,

le sel qui nous viendra du ciel,

quand tomberont de ses flûteaux


les larmes du rire éternel !

Et le monde appartient aux femmes

Copernic rêvassait à table,

Jean de La Fontaine à côté ;

l’un des deux déclamait des fables,

l’autre buvait une voie lactée…

 

les mots se mêlaient aux étoiles,

les morales à l’immensité.

C’est alors qu’un vaisseau sans voile

au coin des cieux fit son entrée ;

 

vaisseau sans mousse ni canon,

sans gouvernail et sans tonneau,

agrippant la vague au jupon,

épousant le vide et les flots…

 

quand sur le pont, un homme nu

de vie terrestre souriait

aux anges argentés puis aux nues,

aux mélodies qui l’emportaient.

 

Il gobait chaque girandole

de métaphores et les strophes

–  en alliances croquignoles –

perlaient à l’œil du philosophe !

 

Quand Copernic et La Fontaine

mouchèrent leur bout de chandelle,

de ces nébuleuses lointaines

gorgées de gaz et d’étincelles

 

nous parvinrent deux soupirs radieux ;

le poète avait rendu l’âme,

l’astronome les clés à Dieu ;

 

le monde appartenait aux femmes !

Le chariot de la joie

Le chariot de la joie sillonne le village;

les enfants, enchantés, chicanent en son sillage,

les feux d’artifice et les pétards enjôleurs

font vibrer les pupilles, les tympans et les cœurs ;

partout la liesse fait grand ouvrir les fenêtres,

on voit planer les rires sur plusieurs kilomètres,

 la terre, humide, accouche d’un air de violoncelle

et les filles de joie chatouillent les pucelles !

 

dis, connais-tu les secrets du pré aux phalènes ?

 

Soudain, les coins de rues s’embrasent et l’on se tient,

la longue farandole revêt un fier dessein,

les haches, à grands coups, éventrent les barriques,

le cristal des coupes a des reflets mirifiques !

tant de fleurs recouvrent le bitume à présent,

qu’on dirait un hameau au beau milieu des champs !

les grillons donnent corps à cette symphonie,

l’exaltation déplie ses bras nus dans la nuit !

 

dis, connais-tu les secrets de la douce Arcadie ?

 

Droite sur le pare-boue d’un vélo de bois,

une Ève de couleur tient un coq en ses bras ;

à ses ailes tournoient deux clés de sol en or ;

de notes blanches, Ève a tatoué son corps !

d’un faîte à l’autre les étoiles sautent pieds joints,

les déshabillés couvrent les meules de foin ;

le chariot de la joie suspend aux réverbères

quelques fragments de temps, ses pantoufles de vair !

 

dis, connais-tu les secrets de la blanche Cythère ?

 

Dans les ruelles, de longs ballets d’hirondelles

accompagnent gaiement la folle ribambelle,

les visages se parent de multiples couleurs,

 les mots se transforment en délicates senteurs !

bientôt l’on ne reconnaît l’endroit que d’instinct,

convaincu d’être alors au jardin de l’Eden !

 

Quel est la part de rêve, quel est donc cet éther

qui suce l’ordinaire par le côté amer ?

 

Le chariot de la joie poursuivra son voyage

pour faire, en d’autres lieux, ouvrir bien d’autres cages !

si seulement la vie pouvait avoir conscience !

si seulement l’esprit pouvait avoir confiance !

 

dis, qu’as-tu fait de tes os, Byzance ?

Le temps des deux écoles

Il a passe Montaigne en revue et Zola,

d’Italo Calvino à marché sur les pas ;

il a planché sur Sartre et Pascal et Camus

qu’il a visités de son âge, sans abus…

 

on lui a rempli l’esprit d’idées “à la va-vite“,

quand le programme vous emmène d’Héraclite

au slam en quelques mois, bon ado malgré soi,

plein de vie, de critique, bourré de “Je sais, moi !“…

 

les cours n’apprennent pas à lire entre les lignes,

que des vents et des cieux l’homme est toujours indigne,

qu’il faut fermer les yeux et lire avec le nez

les parfums qu’en rêvant l’ouvrage vous remet,

 

qu’il faut ravir l’oreille aux bruits de la marée,

au sable qui obstrue le chenal des pensées,

qu’il faut s’émerveiller au chant d’une sirène,

aux pleurs du baleinier, aux cris de la baleine !

 

on finit par délaisser la ponctuation,

dans la littérature comme dans la chanson ;

on respirait au point, riait à la virgule,

mettait les guillemets, l’illustre majuscule !

 

Ce sont les jours d’hiver, quand les strophes à larmes

des poèmes récents, profondes de vacarme

viennent, impétueuses, vous glacer le sang,

que l’interligne alors fait le plus de boucan…

 

et l’auteur et l’ouvrage passent au second plan,

et l’on hurle comme on hurlait étant enfant,

et l’on apprend enfin qu’au bout de chaque cri

la cloche qui résonne est celle de la vie !

 

Il a passé Montaigne en revue et Zola,

de Prévert à Rimbaud a marché sur les pas.

L’histoire m’a conté qu’il aurait commencé

à lire entre les lignes ; il a donc progressé !

 

l’homme a besoin de temps pour comprendre l’hiver,

le poème éternel, à l’endroit, à l’envers ;

lorsqu’il l’aura saisi, alors il comprendra

le souffle familier qui remontait ses draps…

 

tout ne serait bien sûr qu’une question de temps !

il quittera l’hiver et vivra au printemps,

au présent, rempli d’amour, de soleil, de joie

et puis viendra l’été et nous serons tous là.

 

Je vais passer Montaigne en revue et Zola,

moi qui sais le comment, j’apprendrai le pourquoi

lorsqu’on boit ses vingt ans l’on se prend pour le roi,

et cinquante accourus l’on se sent dévêtu !

Montirat qu’on croyait foutue

Il parait qu’à Montirat

« los omès son venguts fats ! »

(les hommes sont devenus fous !)

 

en un grand feu de sarments

ils ont brûlé leur «présent»,

leurs soucis, leur manque d’argent,

des pneus et des contrevents,

des roses, des œillets, du chiendent,

leur soleil et leur Cers violent,

leurs rires, leurs amusements,

la Dépêche, l’Indépendant,

les Mémoires de Chateaubriand,

leur Clovis, ses hordes de Francs,

brûlé consciencieusement

leurs prières et leur monument

aux morts de la guerre de cent ans,

l’hypocrisie, les faux-semblants,

les promesses du gouvernement

et leurs brebis et leur dieu Pan !

 

Il paraît qu’à Montirat

« los omès son venguts fats !»…

(les hommes sont devenus fous !)

 

terminés les sacrifices,

bouts de ficelle et artifices,

tué le serpent d’Eurydice,

finis les charges de police,

la cruauté, les maléfices,

brûlé pain dur et «pain d’épice»,

jetés aux sarments le calice,

et les bonnets et les pelisses,

le sein des anciennes nourrices,

les cocardes de l’armistice,

les quatre saisons, leurs solstices,

bien sur leurs saintes «bienfaitrices»,

les sueurs et les cicatrices,

mondialisation et matrice

et sur la braise d’immondices

ils ont fait cuire la saucisse !

 

puis ils ont bu comme des trous,

causé comme le font les voyous

sans retenue et sans tabou…

oui Saint Antoine de Padoue

Montirat mourait du mildiou !

à coup de fourches et de cailloux

ses braves ont arraché le clou,

fait sauter le moindre verrou…

certes,

mais Montirat demeure debout !

 

Après cette nuitée sauvage

l’ordre est revenu au village,

le mal a plié ses bagages ;

s’en est fini de l’esclavage !

De l’inconscient à la raison

Je voudrais être ce soir dans la peau d’un autre,

pour une fois, peut-être bien, prendre la vôtre,

connaître la douceur de manger à ma faim,

retrouver le goût du sourire et du bon vin,

le parfum des excès sans heure et sans compter ;

je voudrais revêtir votre peau apaisée…

 

car vous êtes pour moi “d’infinis paysages“ !

 

Je voudrais être ce soir dans la peau d’un autre,

pour une fois, peut-être bien, prendre la vôtre,

écouter vos musiques, boire votre soleil,

connaître les songes exquis de votre sommeil,

me laisser porter par de longs flots de caresses,

me laisser submerger par une mer d’ivresses !

 

Je voudrais être ce soir dans la peau d’un autre,

pour une fois, peut-être bien, prendre la vôtre,

revêtir un temps la peau de la réussite,

la peau de l’homme qui pense libre et court vite,

de celui qui peut encore avoir Dieu en face

sans lui jeter le moindre juron à la face…

 

car vous êtes pour moi “d’infinis paysages“ !

 

Je voudrais être ce soir dans la peau d’un autre,

pour une fois, peut-être bien, prendre la vôtre,

je voudrais être vous, vous voudriez être moi,

pourquoi veut-on être quelqu’un d’autre à la fois ?

je voudrais être vous car votre herbe est plus verte,

je voudrais être vous pour cette rose offerte…

 

car rien ne m’est acquis sauf une fleur fanée

que sur mon triste cœur une amour a plantée.

Je voudrais être heureux le temps d’un brin de chance,

sur le chemin de vie je n’ai guère d’avance,

le temps d’une éclaircie dans mon ciel encombré

puis succomber si tel est le prix à payer…

 

car vous êtes pour moi “d’infinis paysages“ !

 

mais la revêtir sans l’avoir passée au crible,

certes, une peau d’emprunt me semble difficile !

mais vous ne semblez, hélas, mieux lotis que moi

et votre peau serait un fardeau, une croix !

ma croix, cela fait bien longtemps que je la porte ;

je voulais votre peau puisque la mienne est morte…

 

toujours “l’autre“ est pour soi “d’infinis paysages“ !

 

Gardez donc vos ciels bleus, vos dives régalades,

la vie, soyez-en sûr, n’est qu’une mascarade !

en lieu d’un chemin bien sombre et des plus banals

je rêvais d’un surmoi qui fut original !

mais je n’ai pas choisi cet éther qui m’habite,

et ne lave guère mes yeux à l’eau bénite…

 

chacun ne traîne que le surmoi qu’il mérite !

 

Suis-je donc d’infinis paysages à moi seul ?

l’envie de “plus“ n’est qu’un scintillant linceul ?

 

… d’infinis paysages en infinies prisons,

Kant,

quelle est la voie de l’inconscient à la raison ?