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Et le monde appartient aux femmes

Copernic rêvassait à table,

Jean de La Fontaine à côté ;

l’un des deux déclamait des fables,

l’autre buvait une voie lactée…

 

les mots se mêlaient aux étoiles,

les morales à l’immensité.

C’est alors qu’un vaisseau sans voile

au coin des cieux fit son entrée ;

 

vaisseau sans mousse ni canon,

sans gouvernail et sans tonneau,

agrippant la vague au jupon,

épousant le vide et les flots…

 

quand sur le pont, un homme nu

de vie terrestre souriait

aux anges argentés puis aux nues,

aux mélodies qui l’emportaient.

 

Il gobait chaque girandole

de métaphores et les strophes

–  en alliances croquignoles –

perlaient à l’œil du philosophe !

 

Quand Copernic et La Fontaine

mouchèrent leur bout de chandelle,

de ces nébuleuses lointaines

gorgées de gaz et d’étincelles

 

nous parvinrent deux soupirs radieux ;

le poète avait rendu l’âme,

l’astronome les clés à Dieu ;

 

le monde appartenait aux femmes !

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